Le Startup Act, une nouvelle loi 72 ?

Web Manager Center 07/03/2018

Les Tunisiens sont, surtout depuis le 14 janvier 2011, rarement unanimes sur quelque chose. Pourtant, ceux qui étaient réunis, le 5 mars 2018, sous le toit de l’immeuble secondaire de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) -siège de la Chambre des représentants sous Ben Ali et puis du ministère des Droits de l’Homme après lui- l’étaient bel et bien, en discutant d’un des projets de lois les plus importants de l’histoire de la Tunisie : le Startup Act.

 

Anouar Maârouf, ministre des Technologies de la communication, qui y voit «un projet de loi ressemblant à la loi (d’avril) 1972» –qui a ouvert la porte au développement spectaculaire du secteur industriel au cours des quarante dernières années-, souligne qu’un «député m’a dit que le Startup act est encore meilleur». «Aujourd’hui est un grand jour», clame Boutheina Ben Yaghlane», directrice générale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC).

Bien que la voie qu’emprunte le Startup Act soit «pénible et difficile», ce projet de loi «ouvre des perspectives prometteuses à nos jeunes», juge M. Maârouf. «Il leur ouvre devant la porte de l’espoir, au moment où le désespoir règne», renchérit Mohamed Ennaceur. Le président de l’ARP y voit aussi une sorte d’invitation à «réfléchir sur le long terme, puisqu’il fait partie d’un plan sur 5, 10 et 20 ans», «là où nous sommes concentrés sur le court terme».

Pour M. Ennaceur, «les élections municipales et r&e ...